Antoine Westermann vit son rêve comme chef cuisinier français
epuis ses huit ans, Antoine Westermann sait qu’il est destiné à devenir chef cuisinier.
Peu de personnes peuvent se vanter d’une telle détermination et d’une vision aussi affirmée à un si jeune âge.
Pour ce chef français, si l’on fait ce que l’on aime, la passion transcende nos créations. D’ailleurs, l’honnêteté et la sincérité de ses trois restaurants parisiens en témoignent.
Nous sommes en présence d’Antoine qui va nous parler de son aventure en temps qu’extraordinaire restaurateur….
Cliquez ici pour lire cet article en anglais.Antoine, comment vous décririez-vous en trois mots?
Je suis quelqu’un de passionné et l’excellence est toujours l’objectif que je veux atteindre.
Quand avez-vous su que vous vouliez être chef cuisinier ?
J’avais huit ans. Mes parents cuisinaient beaucoup à la maison.
Vous avez travaillé à Strasbourg « dans le monde des étoiles » comme vous dîtes. Pourquoi avez-vous quitté ce monde ? Et pourquoi avez-vous choisi d’aller à Paris ?
Je me suis rendu compte que la cuisine que je faisais dans le « monde des étoiles » ne serait jamais accessible à une grande partie des gens qui vont au restaurant – c’est trop cher. J’avais pratiqué ça pendant toute ma vie de cuisinier et à un moment donné, j’avais envie d’apporter autre chose, que se soit à moi ou à d’autres personnes. Donc j’ai commencé à créer Mon Viel Ami, Drouant et le Coq Rico, qui sont tous les trois plus accessibles à la majorité des personnes.
Aujourd’hui, vous avez trois restaurants très connus et très bien réputés dans Paris. Comment le prenez-vous ? Avez-vous un préféré ?
J’aime beaucoup les trois. Cependant, j’ai un petit faible pour le dernier né, Le Coq Rico parce que mon plat préféré, c’est la volaille.
Est-ce que vous pensez que votre personnalité se reflète à travers votre cuisine ? Pourquoi ?
La sincérité est un mot qui est très important pour moi. Je veux qu’on l’aperçoive dans les trois restaurants. C’est le message que j’ai envie de donner.
Mon Viel Ami se concentre plus sur les légumes, Drouant sur les hors-d’œuvres et Le Coq Rico se concentre entièrement sur la volaille. Si vous deviez ouvrir un autre restaurant aujourd’hui, sur quoi se concentrerait-il ?
Je pense que si aujourd’hui je devais ouvrir un autre restaurant, je ne ferais, à ce moment là, que des légumes. J’oublierais tout ce qui est viande, poisson etc. Cependant, si je réussissais à faire cela, il me faudrait un jardin et un jardinier. Je veux pouvoir aller de la production à la consommation. Je me ferais un plaisir fou !
Comment présenteriez-vous Drouant en quelques mots?
Quand j’ai pris Drouant, j’avais en tête de faire la fête à la française – donc les hors-d’œuvres. Donc pour moi, Drouant représente la fête. Dès que les hors-d’œuvres sont servis, la fête commence.
Je veux que Drouant soit professionnel mais dans une certaine simplicité. Ça créé une très bonne ambiance.
Quel est votre plus grand plaisir en travaillant chez Drouant ?
Mon plus grand plaisir est d’être entouré, depuis quelques années, d’une équipe formidable.
Endroits favoris à Paris
Pour manger
95 avenue Niel, 75017 ParisMétro: Pereire
Pour boire un verre
Chez moi sur ma terrasse !
Pour vous divertir
Je veux prendre suffisamment de temps pour aller au cinéma et au théâtre.
Pour passer une journée ailleurs
Assis sur mon vélo sur un col-alpin.
Merci beaucoup, Antoine, d’avoir partagé votre passion avec My French Life ™ – Ce fût un plaisir de mieux vous connaître!
Et vous, quel métier vous ferait rêver ? Rejoignez la conversation en commentant l’encadré ci-dessous.
Drouant18-16 rue Gaillon, 75002, Paris Mon Vieil Ami
69 rue Saint-Louis en l’Île, 75004, Paris Le Coq Rico
98 rue Lepic, 75018, Paris Crédits images :
1-3. Portrait & Drouant photographs courtesy Antoine Westermann.
4. Chez Ly, by Alain F. via Yelp.