Deux Porteñas* à Paris
Aéroport Charles de Gaulle. Après-midi ensoleillé en octobre. Enfin, voilà ! La France ! Paris, oh la là !
Quinze heures de voyage, après avoir traversé la moitié planète depuis la fin du monde, nous sommes arrivés à Paris. Pour quoi? Pour faire un tourisme ? Pour nous trouver avec quelqu’un, nous avions connu pour chat ?
La réponse est non!
Marian Mychelis, mon amie d’enfance, mon partenaire au travail (un bureau juridico-comptable à Buenos Aires), mon âme sœur dans la pensée, avait commencé un an d’avance à chanter, et après une saison réussie à Buenos Aires, nous avons décidé qu’il était temps que le monde connaît « le vrai tango » et nous avons acheté les billets à Paris. C’est pourquoi nous étions là.
Nous avons lancé à la conquête de l’inconnu. Nous avons voulu découvrir le « vieux continent » avec un chemin inverse en « faire l’Amérique » de nos ancêtres, les immigrants qui ont formé l’Argentine.
Ainsi, les deux seules, sans l’aide de personne nous avons arrivés à Paris.
À la sortie de l’aéroport, nous avons pris un taxi qui nous mènerait à notre hôtel. Après quelques minutes de silence, j’ai osé inviter le chauffer du taxi avec un bonbon disant “voulez-vous “, un des quelques mots que je savais en français de plus « merci » « au revoir », “asseye-vous”, « ferme la porte », « l’ appartement de Pierre est très confortable » et « Frère Jacques » terriblement chanté. C’était l’unique que je me souvenais de mes cinq années d’étude de la langue française à l’école secondaire. Pourquoi je ne lui aurai pas prêté attention à Georgette (qui était le prénom de ma professeur) ? J’ai pensé quand le chauffer avait commencé à parler avec fluidité comme si nous avions nées à rue de Rivoli. La situation m’a enlevé l’air, alors j’ai ouvert la fenêtre de la voiture et là j’ai senti « l’odeur à Paris ». Pur, odeur fraîche, indescriptible. Un odeur particulière que je sens chaque fois, quand, après constantes voyages je reviens à Paris.
Nous avons porté trente minutes de voyage quand nous distinguions les dômes de la Basilique du Sacré Coeur. Sacré Coeur, impressionnant, inégalable, en présidant et en gardant la ville. Nous n’avons pas pu nous récupérer que nous avions déjà devant à Montmartre dans toute sa splendeur.
Montmartre avec ses rues animées, Moulin Rouge, Pigalle, la Place du Tertre.
Après avoir lu un nombre incalculable de fois « Des abîmes de gloire » de Irving Stone, une biographie romancée du peintre Camille Pissarro, un des fondateurs de l’impressionnisme, où le quartier de Montmartre est décrit avec tous ses artistes, sa Bohême…être là c’était incroyable.
Les pages du livre avaient touché vie et se présentaient en face de moi et me disant: “vous êtes ici Marcela, dans Montmartre, à Paris!. »
Une fois dans l’hôtel et déjà récupérées du stress que provoque un voyage dans un avion et l’émotion de être en « la ville des lumières « pour la première fois ; nous essayons de nous reposer. J’ai fermé les yeux et je m’ ai réveillé avec le son d’une sirène, un son différent du bruit fait par les sirènes dans mon pays, je pensais que je regardais un film à la télévision dans ma maison, mais non, j’était là, en France.
Nous sortons pour prendre le petit déjeuner avec le cours de français et les dictionnaires que nous avions acheté, à la main. Cela est devenu une habitude durant tout le temps de notre premier séjour à Paris. Tandis que nous déjeunions, Marian étudiait fortement comme s’elle avait un examen de droite ( sa carrière) à l’Université de Buenos Aires. Je ne pas étudié, non, je profitais ses longs silences à regarder mon autour et enregistrer sur mon rétine de tous les coins de Paris.
En plus d’apprendre le français nous aussi appris sur les Français. Nous avons appris de sa discrétion, son amabilité, le « Madame » ou « Mademoiselle » chaque instant ; le « pardon », « allez –y » tous échantillons de courtoisie déjà perdus dans notre pays.
Nous avons appris que même si Paris est une ville cosmopolite de millions d’habitants, il y a beaucoup de gens seul. Gent seul en marchant dans les rues. Gens seul en achetant des vêtements dans les magasins ou les fruits dans le marché. Beaucoup d’entre eux ont appelé l’attention sur nous voir ensemble, en faisant les achats, en regardant les vitrages, en mangeant dans un restaurant, en riant aux éclats ou en parlant à une voix haute et fort.
Le français est timide, d’une voix ténue, sobre, dans les rues et comme public, mais c’est sujet à un autre jour…
(*) Porteñas : personnes nées à Buenos Aires
bonjour Marcela.Je voudrais vous remercier pour votre super premier l’article sur MaVieFrancaise.org. J’attends pour plus!
Bonjour Judy et merci beaucoup par votre bienvenue merveilleuse.
Je suis enchantée de faire partie de MyFrenchLife.org!!!
À bientôt.
Bonjour Judy! merci beaucoup par vos mots sur mon show! Vous êtes très gentille!!
Marcela je te souhaite successssss!!!!!
Merci beaucoup Marian!
Marian, bienvenue de notre siteweb; je vous invite de rejoindre, si vous voulez…
Judy
Merci beaucoup Judy, je suis déjà ici. Bises