Amoureuse de la France et du beurre
J’étais en France, dans une boulangerie à Vichy. C’était l’aube. Je n’avais pas mangé depuis 18 heures. Un croissant ? Trop gras. Un pain au chocolat ? Hors de question. Et pourtant je mourais de faim.
Je venais d’arriver en France. Bien que j’étudie le français depuis ma jeunesse, c’était ma première venue dans l’hexagone. J’adore l’apprentissage des langues et c’est la raison pour laquelle j’étais en France : pour améliorer mon français. Contrairement à tout le monde, je n’étais pas amoureuse du pays. Je ne le connaissais pas.
J’avais besoin de manger quelque chose. Mais je suis toujours au régime, et tout était plein de beurre. Aller au supermarché ? Trop tôt. Ils ne sont pas ouverts à cette heure.
« Que prenez-vous, Mademoiselle ? »
« Avez-vous … du thé ? »
« Oui. Un thé, c’est tout ? »
Mais c’est ridicule. Mange un pain au chocolat, finalement. Tu es en France, il faut en manger un !
« Un pain au chocolat, s’il vous plaît. »
Assise à une place située côté fenêtre, je regardais la rue vide et sentais l’air frais. La femme m’a apporté le pain au chocolat et j’en ai pris une bouchée. Mon régime éternel fut instantanément oublié ; j’ai découvert à cet instant la gloire du beurre et l’extase de la pâte feuilletée chaude.
Les semaines suivantes, je passais à la boulangerie deux ou trois fois par jour, et j’étais désormais dévorée par ma toute nouvelle passion : la pâtisserie.
Au cours de mon séjour, j’ai rapidement découvert le goût sans pareil de la baguette française, et puis celui du chèvre. Ce fut non seulement le début de mon aventure gastronomique française, qui ne s’arrête pas là, mais aussi l’origine de mon amour passionné et immense pour la France.
Pour moi, le pain, la pâtisserie et, oui, le beurre, incarnent la France et la vie française, si belle et délicieuse. Chaque bouchée est glorieuse.
J’étudie le français à Melbourne dans une université qui s’appelle La Trobe, et je me réjouis de découvrir la littérature française ainsi que la politique de la France qui est tellement pleine d’intrigues et de débats musclés.
Quant au futur, je pars bientôt pour Lyon où j’étudierai pendant six mois. Mon estomac est prêt.
Il faut aussi que tu goûtes à la pâtisserie faite maison et les desserts en restaurants. Le fondant au chocolat est le grand chou-chou des français depuis bien dix ans je dirais. Un “must-have” ! C’est celui que tu trouves le plus facilement sur les menus des restaurants. Si je peux t’en conseiller un, c’est la Bastide d’Opio rue du Four, dans le 6ème arrondissement. Entrée-plat-dessert à petit prix !
Quelle belle manière de décrire la pâtisserie, si poétique et finalement si vraie.
Est ce la 1ère fois que tu viens à Lyon ?
Si tu ne connais pas, tu dois goûter la “Tarte à la praline” spécialité lyonnaise qui, avec son aspect rose fluo, ne m’inspirait pas confiance et pourtant !
Une pâtisserie ? Les lyonnais ne jure que par “Bernachon” dans le 6ème, LE pâtissier lyonnais.
En tout cas question gastronomie Lyon est une excellente destination; je n’ai pas trouvé, jusqu’à aujourd’hui, un coin de France avec une aussi grande variété.
Tarte à la praline ? Hmmmm 🙂
Salut Mia, bienvenue de notre équipe des écrivains. Votre premier article est vraiment ‘délicieuse’. merci. Judy
@Julie Base de la recette : les amandes 🙂 hummmmm ! 😉
Bon appétit !
Mia, puisque tu aimes la pâtisserie française, je te conseille la divine tarte au citron, ou encore mieux le fondant au citron (une pâte pure beurre pour le fondant au citron). Voici une délicieuse recette :
Pour 30 pièces
125 g de beurre doux
75 g de sucre en poudre
155 g de farine, tamisée
sucre glace
Nappage
4 oeufs, légèrement battus
250 g de sucre en poudre
60 ml de jus de citron
1 c. c. de zeste de citron, finement râpé
30 g de farine
1/2 c. c. de levure chimique
1. Préchauffez le four à 180°C. Graissez
légèrement un moule à génoise et
chemisez le fond de papier sulfurisé en le
laissant déborder sur les grands côtés.
2.Travaillez le beurre et le sucre au batteur
électrique jusqu’à obtention d’un
mélange léger Incorporez la farine avec
une cuillère en métal, puis étalez la pâte
au fond du moule. Faites cuire 20 minutes
au four Laissezrefroidir;
3.Pour le nappage, fouettez 2 minutes
lesoeufs et le sucre au batteur électrique.
Ajoutez le jus de citron et le zeste de
citron. Tamisez ensemble la farine et la
levure, puis incorporez ce mélange à la
préparation aux oeufs. Versez la pâte
obtenue dans le moule en lissant la surface.
Faites cuire 25 minutes au four,
jusqu’à ce que le gâteau soit ferme.
Laissez r-efroidir dans le moule et
saupoudrez de sucre glace avant de le
découper en pavés.
Tu m’en donneras des nouvelles ! 😉
Oh la la ! C’est une torture de vous lire !! Vous rendez vous compte que je ne suis pas en France en ce moment ? A mon retour je vais devoir faire montre de beaucoup de volonté pour ne pas rattraper le temps perdu en quelques jours… J’ai vraiment très très envie d’essayer cette recette de moelleux au citron et la tarte à la praline…
Et j’ai très envie de faire mon fraisier préféré… Le fraisier au chocolat de Larousse. Il est tellement simple, élégant, léger et gourmand !
En fait, quasiment toutes les recettes de desserts Larousse sont parfaites (ou presque). Je recommende !
@ Julie Charmand: Merci pour les conseils!!! Je viens de rechercher La Bastide d’Opio sur Internet, j’ai hâte d’y aller!
@ Armance Beauchamp: MERCI! Oui, c’est ma première fois à Lyon. Je compte aller à Bernachon cette semaine, je viens de voir ses produits en ligne, c’est trop!
@ Judy MacMahon: Merci!
@ Valentine Camus: Tu est vraiment gentille, merci pour la recette! Moi, je n’ai pas de four, mais je rendrai visite bientôt à mon amie suisse pour le faire ensemble! Je prendrai pas mal de photos, c’est sûr 😉