A Guy’s Guide to Culture: Conversation with Gaëlle Buswel – chanteuse/musicienne française
Gaëlle Buswel n’est pas une chanteuse / guitariste de rock-folk. Elle est tout simplement LA chanteuse / guitariste rock-folk de l’année. Aussi généreuse que talentueuse, aussi sympa que jolie, aussi dynamique que soul, Gaëlle parle avec un sourire contagieux et une énergie qui t’accompagne pendant tout le reste de la journée. Et si vous voulez aussi ressentir cela, et bien il vous suffit d’écouter son premier disque, « Yesterday ‘s Shadow ». Rencontre.
Soul Sister
Paul Prescott : Je vais essayer de parler français pendant cette interview, mais en fait, tu en es où avec ton anglais ?
Gaëlle Buswel : Ecoute, en anglais, ça roule, puisque je chante en anglais … [Elle rit.] En fait, pour mon album j’ai collaboré avec Neal Black, qui est un bluesman américain. Nous avons donc co-écrit les textes ensemble. Et on a retravaillé certaines choses, en anglais.
L’album s’appelle « Yesterday’s Shadow » et c’est aussi le premier single… Qu’est-ce que ce titre signifie pour toi ?
« Les ombres d’hier ». C’est un texte qu’on a réécrit avec Neal, à partir d’un texte que j’avais écrit, en français à l’origine. Ce sont des histoires… Comment dire… Tout part du père qui est un peu notre guide dans la vie, qui nous rassure sur des choses qui se sont passées, sur les gens qu’on va croiser, sur les rencontres qui seront parfois bonnes et parfois moins bonnes. Et sur les souvenirs qu’on en gardera, pour toujours avancer avec le sourire dans la vie, quoi qu’il arrive de bien ou de mal. Il faut toujours aller de l’avant, c’est ce que m’enseignent les ombres d’hier…
Tu es parisienne d’origine, n’est-ce pas ? Pour toi, quels sont les plus beaux coins de Paris ?
Oui, je suis de la région parisienne. J’aime beaucoup le quartier de Saint-Michel/Notre-Dame. Mais le nom importe peu. J’aime me perdre dans Paris, en fait.
Quels sont tes projets immédiats ? Et à plus long terme ?
On va tourner le deuxième clip en janvier, et on a un projet de deuxième album. On est en train de travailler sur les nouveaux titres. Ça prend du temps pour essayer de faire une autre coproduction ou trouver quelqu’un qui puisse nous aider à produire le second album. S’auto-produire, comme on l’a fait jusqu’à présent, ce n’est pas toujours évident. On travaille donc sur ce projet-là, peut-être pour fin 2013, début 2014.
Quelles sont les plus grandes différences entre chanter en studio et en live ? Tu as une préférence ?
Oui ! Je préfère le live. On est plus proche des musiciens, qui en plus sont des amis. C’est un tout. Le studio, ce n’est pas pareil. Parfois, sur certains morceaux, on va enregistrer à part la guitare, la voix … Il n’y a pas le même échange lorsque l’on est sur scène avec le public, avec les musiciens, avec la musique… C’est très différent. Moi, ce que j’aime, c’est la proximité avec les gens.
Que fais-tu quand tu n’es pas sur scène ?
Récemment, j’ai racheté un tourne-disque et j’ai piqué tous les vieux vinyles de mon père que je passe beaucoup de temps à réécouter. Dans mon temps libre, je reste le plus souvent dans le monde de la musique, parce que même quand il n’y a pas de concerts ou de répétitions, j’essaie de développer ma musique, de bosser la guitare, et aussi de rencontrer des gens pour susciter de nouvelles collaborations. A côté de ça, j’aime beaucoup me balader dans Paris, me perdre dans les coins que je préfère. J’aime partir à l’aventure. En fait, ça m’inspire beaucoup, de voir un peu ce qui se passe autour de moi, pour pouvoir l’écrire.
Avant de se quitter, quelques mots pour tes fans anglophones ?
Keep on rocking !
Références :1. Site officiel de Gaëlle BuswelCrédits images :
Toutes photos originales sont de Paul Prescott
Photo noir & blanc : © 2011 Guillaume Eymard
CD Photos : Emanuele Scorcelletti